Le cortisol, hormone essentielle produite par les glandes surrénales, joue un rôle prépondérant dans la régulation des réactions métaboliques et le contrôle des inflammations dans notre organisme.
La découverte de sa structure a ouvert la voie à la création de la cortisone, un dérivé synthétique aux puissantes propriétés anti-inflammatoires, mimant l’action du cortisol.
La cortisone se distingue par son efficacité à apaiser les douleurs aiguës et chroniques, offrant ainsi un soulagement significatif aux personnes souffrant d’affections douloureuses.
En outre, son pouvoir immunosuppresseur aide à modérer les réponses immunitaires de l’organisme, ce qui est bénéfique dans le traitement de maladies auto-immunes.
La cortisone trouve son application dans le traitement de diverses affections, telles que l’asthme, les allergies et les polyarthrites rhumatoïdes, attestant de sa polyvalence et de son importance dans le domaine médical.
Temps de présence de la cortisone dans l’organisme
La durée pendant laquelle la cortisone reste dans le corps varie grandement selon plusieurs critères.
Cela dépend de la quantité administrée, de la méthode d’administration et de la longévité du traitement.
Lorsque administrée en quantités importantes, son élimination peut devenir particulièrement lente.
À faible dose, elle peut être évacuée par la transpiration.
L’élimination par l’urine peut survenir quelques heures après l’absorption.
Lorsque la cortisone est injectée directement dans le système veineux, son élimination prend généralement plus de temps, bien que son effet soit plus immédiat.
Par voie orale, son évacuation est facilitée puisqu’elle doit passer par l’estomac avant de rejoindre le flux sanguin.
Appliquée sur la peau ou administrée par inhalation, elle sera également éliminée après un certain temps.
Pour les traitements à long terme, la cortisone peut rester stockée dans le corps pendant une durée prolongée.
Son effet anti-inflammatoire peut perdurer jusqu’à 15 jours, suivant le type de traitement mis en place.
Effets immédiats et conséquences à longue échéance de la cortisone
La cortisone, puissant médicament aux propriétés anti-inflammatoires, est connue pour ses bénéfices dans le traitement de diverses affections.
Cependant, l’administration de corticoïdes sans suivi médical approprié peut engendrer des répercussions sur la santé, se manifestant soit à court soit à long terme.
Dès le début du traitement, certains effets peuvent être observés :
Nervosité, agressivité, et troubles de la concentration.
Augmentation de l’appétit, pouvant conduire à une prise de poids.
Rétention d’eau et de sel, affectant l’équilibre hydrique.
Troubles digestifs, incluant crampes et douleurs abdominales.
Perturbations hormonales, impactant le cycle menstruel et la fonction érectile.
Tremblements légers des mains chez quelques individus.
À long terme, les implications de la prise régulière de cortisone peuvent être plus sévères :
Développement de cataractes et augmentation de la pression artérielle.
Risque d’ostéonécrose, condition affectant les os.
Apparition de glaucome et divers problèmes dermatologiques.
Formation d’une bosse sur la nuque due à l’accumulation de graisse.
Augmentation du risque de diabète en raison de la prise de poids.
Risque accru de maladies cardiovasculaires après un traitement prolongé.
Ces effets soulignent l’importance d’une gestion médicale attentive lors de l’usage de la cortisone, afin de minimiser les risques tout en bénéficiant de ses avantages thérapeutiques.
Après un doctorat en microbiologie digestive, je me suis tourné vers l’enseignement en faculté. Depuis peu je me suis engagée avec FemmeVsHomme pour vous partager mes écrits sur des sujets santé et bien être d’actualité !
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